synopsis

Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est le dernier représentant des hommes-loups. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l’abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d’une forêt luxuriante… C’est donc l’histoire de Yuki, une fillette coquine et rieuse et d'Ame, son petit frère timide et rêveur. Ils ont hérité de leur père la formidable capacité à se transformer en loup. Yuki en joue, coursant les lapins et les animaux, jouant des tours aux voisins. Ame est plus timoré, il met du temps à apprivoiser sa double nature. Au long de cette magnifique fresque qui raconte la vie des enfants de leur naissance à leur adolescence, nous voyons les trésors de courage, d’imagination, de tendresse et de persévérance que déploie leur maman pour les amener à choisir la vie qui leur convient. Au cœur d’une campagne montagneuse, où chaque saison est l’occasion d’une enthousiasmante rencontre avec la nature sauvage ou cultivée, Hana regarde grandir ses enfants et apprend à respecter leur être profond et leur désir dans le bienveillant souvenir du père disparu. C’est une peinture émouvante, gaie, attendrissante et pleine de vie d’une mère courage et de ses enfants à nul autre pareils.

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vidéos

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extrait de presse

Avec Les Enfants loups, le Japonais Mamoru Hosoda signe un film d’animation éblouissant et s’impose comme le nouveau héros du genre.[…] Certes, Les Enfants loups est un film d’animation, mais il est parfois aussi troublant qu’un Kubrick, aussi mélo, élégant et stylisé qu’un Sirk. L’image est systématiquement frappée par la grâce, l’humour tendre et l’éclat, Hosoda mettant un soin jaloux à peaufiner le moindre détail, jusque dans de subtils effets de mise au point et de profondeur de champ, qui soulignent avec légèreté son écriture très particulière et signent sa nature de complet cinéaste, toutes catégories confondues. (Olivier Séguret, Libération)

Mamoru Hosoda est un grand conteur, maître des ellipses et du temps, qu'il dilate ou compresse à sa guise : il rythme de splendides scènes élégiaques par de petits indices saisonniers, souvent rieurs — les récoltes du potager, les visites des voisins, les passages en classe supérieure. Chacun retrouvera une sensation, sucrée ou amère, de son enfance dans cette chronique familiale d'une infinie délicatesse. Depuis Ozu jusqu'à Miyazaki, la famille et l'éducation inspirent le cinéma japonais, qui a toujours fait des mères de grandes héroïnes. Hana en fait dorénavant partie, avec son prénom si juste (Fleur en japonais), son dévouement, et son sourire incomparable. (Télérama, Guillemette Odicino)

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fiche technique

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dossier pédagogique

Ecran large sur tableau noir

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